La beauté suffit pour redonner du sens à cette vie passagère. Mais, malheureusement, nous vivons dans un monde où le beau et le laid se confondent et nous n’avons pas la capacité de pouvoir les séparer, car certains Hommes de Cour, qui la constituent, souhaitent tirer quelques substances que la vie leur impose pour juste changer de voiture. La Haute Couture, pour une semaine d’un petit moment bref de bonheur comme un orgasme furtif, va me donner la force de continuer ; un point qui n’est pas « g » mais de feston. La Haute Couture, comme un médicament face au reste de ce monde qui tue pour tuer et, qui, après avoir tué, ne dit même plus pardon.
La Haute Couture, pour un instant de bonheur et d’oubli des jours mauvais, illumine le ciel du désespoir et, alors, pendant une semaine, mes nuits s’enflamment de rêves et de douceur des présentations de Franck Sorbier, de Josse, et bien d’autres peu connus qui le méritent cent fois plus que les Bons Samaritains supposés. Je vais tournoyer dans une brume de chaleur et de bonheur pendant une semaine, et quand, à la fin de la semaine, je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, la fièvre retombera et, là, j’attendrai, patiemment, le solstice d’hiver pour à nouveau renaître.
Anonymode