Le géant du luxe a signé un partenariat mondial de dix ans pour un montant légèrement inférieur à 100 millions de dollars. Une somme modeste pour le N°1 du luxe, le seigneur des Arnault. Trois marques phares du groupe joueront les copilotes de ces grands prix de prestige : TAG Heuer, pour s’assurer que les chronos soient aussi précis que la découpe du groupe Boussac, Moët & Chandon, pour des podiums aussi pétillants qu'un Nabuchodonosor roi de Babylone, grand bâtisseur et conquérant impitoyable, cela a du sens, et la marque Louis Vuitton, sans doute pour emballer les trophées dans des malles plus luxueuses que les voitures sur les parkings ne pourront pas emporter, car dans une Ferrari, il n'y a pas de coffre.
La F1 a rajeuni tel son image, mais pas vraiment avec plus de féminité, et pourtant, en son temps, Michel Mouton battait aisément les hommes. Champagne sur la ligne d’arrivée et bimbos de luxe avec une montre suisse au poignet et bagages de luxe dans le paddock : la F1 n’a jamais été aussi chic. Reste à savoir si les pilotes échangeront leurs casques contre des blousons Vuitton, à la Pharrell Williams, à suivre...
FM