Qui d’autre que Charlize, star hollywoodienne recyclée en icône de luxe, pour vendre du rêve monté sur or rose et diamants taille marquise ? Sous l’œil pénétrant du photographe Mario Sorrenti, l’ex-reine des cascades post-apocalyptiques de Mad Max, se pavane dans des bijoux au nom si évocateur qu’on croirait lire un menu étoilé : Milly Dentelle Couture Fleurie, soit une broderie florale hors de prix qu’on dirait piquée dans le coffre à nappe de mamie.
Point d’orgue du collier : un diamant jaune de huit carats, dit Fancy Vivid, probablement assez voyant pour éblouir un jet privé à l’atterrissage, et attiser les papies cambrioleurs. Dans les coulisses, on murmure même que « Kim Kardashiante » en fait une crise d’urticaire.
Dans une autre vision de la poésie Luxury Survivalist, Charlize arbore le Blue Iced Forest, une version joaillière de la toile de Jouy revisitée façon Game of Thrones, des renards en platine, de la verdure sertie et un saphir malgache de 11 carats en guise de cerise sur le collier.
La belle de J’aDior, bombardée ambassadrice du soin de la peau et des diamants, Charlize continue de prouver qu’on peut parler d’alliance entre l’art, le savoir-faire et les rêves sans éclater de rire. Mention spéciale à la communicante de la Dame du Châtelet qui a osé le qualificatif d’icône… sans préciser si elle parlait de Sainte-Thérèse ou d’un NFT. Bref, Dior vend du rêve, mais surtout, beaucoup d’illusion.
FM