vendredi 20 mars 2020

CON FINEMENT

Confiné à l’image de Natascha Kampusch, la psychose est telle que j’ai même congelé du PQ. On ne sait jamais ! Mais je garde en mémoire qu’à la fin mars on aura une heure de moins pour le changement d’heure ! Quel bonheur. Je suis parti faire des courses et il y avait tellement de monde, que j’ai failli crier Allahu Akbar pour avoir un peu de place, mais je n’ai pas voulu ajouter la peur à la peur. Au supermarché, l’angoisse au ventre, dans les rayons : plus de pâte, plus de beurre, mais d’un seul coup, d’un seul, un sourire irradie mon visage : le rayon du pinard est plein à craquer. Et, si la Chine, après le Covid-19, lançait le Covid-19 « plus » à l’image de la marque à la Pomme.

Il paraît que les défenses immunitaires sont boostées par une masturbation soutenue, et je ne comprends pas pourquoi certains dénoncent cela, car finalement, c’est un bon moyen de se reprendre en « main ». En rentrant, je regarde « face de Bouck », et je regarde ce crétin complotiste qui n’a rien compris au film et qui veulent paranoïder gentiment. Le confinement devient dur. Hier, j’ai cru que le chat m’avait insulté, et qu’il me reprochait d’être trop souvent chez lui, alors que je l’avais mangé lundi dernier.
Comme la chanson de Georges Brassens : (Des comploteurs qui haranguent les réseaux publics, réseaux publics, réseaux publics, en s’foutant pas mal du virus bien oblique des passants poètes, les comploteurs qui déconnent pour les Bimbos publics, Bimbos publics, en faisant des « vocalises trop pathétiques, ont des p’tites gueules pas sympathiques.

Et, entre la théorie du complot qui pense que ce virus vient des Italiens voulant relancer ainsi les ventes de pâtes remplacés peu à peu par des sushis cuisinés par des Chinois, je voudrais ne pas savoir que le monde n’est pas ce que je crois qu’il est. Amen

Anonymode