mardi 2 juin 2020

L’INSTITUT DE LA MOCHE

La France possède une chapelle « sex-teen »comme une académie de la littérature posthume, une Chambre Syndicale qui a voulu ces dernières années changer de nom, mais qui n’a pas changé de substance, et qui est restée nocive pour la profession. Engendrée post-mortem au grand Jacques, un Grumler de haute naissance, un génie des « quatre pattes » indiscutables donnant la main à d’autres vauriens, qui renouvellent le fil rompu des vieilles traditions françaises de la mode, d’adouber des ouvriers manchots, pour une Mendès compagnie et roi du coton réunis. Il nous faudra bon nombre de « tombe-brau » pour venir prendre toutes ces majorettes sans bâton, et ainsi les jeter au dépotoir des hypocrites, des Ali Babas et leurs Quarante Branleurs, qui ont établi caverne sous la coupole de l’institut vert de la molle de « Pierre Le Grand », qui lui était seulement Bergé.

Tout le monde sait qu’ils ont à leur disposition d’énormes sommes d’argent, qu’ils donnent en fonction de leurs soirées coquines ou combines, c’est selon. Mais, tout le monde ne sait pas que cet argent est distribué en bafouant la volonté des testateurs, et en méprisant au passage les purs, les vrais couturiers créateurs. Le jour où l’on se décidera à faire la lumière sur la façon dont ces académiciens des bourdes travaillent, un beau scandale éclatera.


Je n’ose parler de moralité car c’est un mot inconnu de leur vocabulaire. Il est vrai qu’il faut bien qu’ils posent leurs cuisses sur quelque chose puisqu’ils sont hors d’état de représenter un jugement pertinent, car ils fréquentent les salons du Palais de Tokyo, où naissent les bourriches d’huîtres contaminées.

Vous n’êtes pas des honnêtes gens mais assurément de glorieuses gribouilles. Cela serait un bonheur pour le pays que la disparition de cette antre de la sottise servile de pandémie, isthme hypocrite lâche et féroce, cruel et ridicule en vanité aux ordres du Seigneur.  Ils sont lourds et pénibles, mais aussi obstinément enfoncés dans leur fumier de science, occupés à en compter toutes les fibres avec un tel encombrement d’outils que lorsqu’ils sortent de leur cave et qu’ils reviennent à la lumière, ils gardent l’odeur de l’atelier des « Caca Comble » où ils sont enfouis.

Anonymode