lundi 12 octobre 2020

LA MODE INFECTE L’HUMANITÉ

C’est le nouveau pouvoir de la société de consommation qui réussit à construire parfaitement autour de nous un mur en détruisant le réel pour nous faire plonger dans un monde immatériel. Nous serons esprit le jour et zombie la nuit et, ainsi deviendrons-nous totalement immatériel.

C’est la nouvelle façon d’être humain, et la France produit ce nouveau schéma commandé par nos nouveaux leaders, les grands capitaines d’industrie du luxe qui nous font croire que notre vie ne serait supportable qu’avec un Iphone ou un sac Chanel. Ce culturalisme, qui avait déjà fermé les usines dans le pays de Voltaire, est en train de détruire notre pays, et on peut dire, sans hésitation, que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation. C’est comme une sorte de cauchemar dans lequel on voit son pays s’enfoncer jusqu’à disparaître dans le gouffre de Charybde. Et un jour, en se réveillant, on regardera autour de nous et on se rendra compte qu’il n’y a plus rien à faire, que de hurler notre souffrance, mais avec un masque sur la bouche cela sera toujours plus silencieux, vous avouerez que cela ne sera pas facile !

Il existe aujourd’hui des outils beaucoup plus sournois et beaucoup plus puissants que le troisième Reich ne renierait pas et qui vont faire de nous des esclaves modernes, je parle ici des médias sociaux. La férocité des camps de redressement et de l’esclavage de l’homme par l’homme aurait dû nous mettre la puce à l’oreille sur les humains de contrefaçon du futur. Finalement, cette démocratie est d’une violence extrêmement, très véloce. Elle possède ces nouveaux instruments de pouvoir étatisé pour nous surveiller et dont aucun d’entre nous ne peut échapper.

Je vois défiler sur mes écrans des hommes et des femmes de nulle part assis aux premiers rangs des présentations de la Fashion Week qui diffusent des messages pré-mâchés à un public, abrutis par les images, les embouteillages, et les impôts. Hommes et femmes laissés à la dérive et suffisamment épuisés pour faire tomber les dernières barrières de leur possibilité de révolte. On n’est jamais si bien asservi que par soi-même.

Anonymode