vendredi 6 novembre 2020

A STEFANIE RENOMA

Voilà les pâles humains de contrefaçon qui me font frémir de honte, ils lèvent leur pouce pour écrire sur Instagram à Stefanie un mot si banal que je peux imaginer l’ombre qui règne en Maître dans la poussière endormie de leur cerveau. Voilà ce que moi j’aurais dit pour parler d’un ange, quelques mots pour claironner le divin. J’aurais voulu Madame voir le ciel sous la lumière de votre daguerréotype, j’aurais voulu ressentir vos douleurs pour mieux les consoler, et sourire sans pitié devant ces tristes Sires qui n’ont pour vous décrire, que quelques mots de banlieusards, alors qu’ils parlent sans le savoir la langue de Voltaire et de Jean-Jacques Rousseau, ce qui est même, à mon humble avis, déjà un peu court pour vous définir.

Vous qui pourriez être la sœur de mon sommeil, bercer mes mots dans des tempêtes de douceur, et sur mon front meurtri poser un baiser qui serait plus doux qu’un long voyage au pays du miel et du cèdre. Douceur de l’espérance et de l’orage si fascinant, vous naviguez parmi les flots du monde indifférente à nous qui sommes si petits sur notre route et errants de-ci de-là. Que les hommes d’aujourd’hui sont remplis de néant, alors que la seule vue de votre dérision pourrait faire renaître un volcan oublié déjà depuis longtemps !

Voilà Madame ce que j’aurais pu dire à votre sujet si je n’avais déjà la femme la plus belle du monde à mes côtés, et si j’avais eu un peu plus de lettres et d’esprit, j’aurais pourfendu de ma plume ces butors si indélicats, ces intellectuels au repos…  Mais, à quoi bon leur donner de l’importance ? Je ne peux que m’excuser pour eux. Bien à vous.

Anonymode

Crédit photo M.HOM