jeudi 17 décembre 2020

YSL ARGOS DE SABLE


Comme un halo autour de la lune, c’est un souffle qui entoure Vaccarello dans la rosée du matin de quelques grains qui constituent une mer. Je serai sable dans le vent, et il suffit de prononcer ce mot pour qu’aussitôt, surgissent des images de poussières qui virevoltent avec légèreté, douceur, et éclats du quartz, mais aussi avec la grâce et la sonorité du vent, qui siffle comme par magie sur le lieu et fait apparaître le Petit Prince de la mode dans toute sa splendeur. Il nous murmure doucement, dit  « Dessine-moi un mouton, » je te donnerai un Bergé.

Déserts d’azur infinis, où l’on voit le soleil se refléter sur une étendue ondoyante, et ainsi les robes si féminines, qui arpentent les dunes, nous redonnent l’espoir dans cette profession exsangue du beau depuis la nuit des temps, de revoir un jour le sublime. La mer se déroule d’écumes et de mousseline, et sur les bords de la dune, l’éclat et la transparence des femmes dans le feu et la lueur de la flamme, qui rougeoie dans un tourbillon cinglant, se fait soudain rose des sables.

Anonymode