mardi 26 janvier 2021

SORBIER POUR SCHIAPARELLI

Dix heures du matin le 25 janvier, je regardais « pédébus » la collection de Schiaparelli sur mon Iphone X. Au corps enveloppé de vent et de lumière, ma première impression fut assez bonne, mais avec un arrière goût dans la bouche qui persistait. J’ai, en effet, trouvé cette collection de Franck Sorbier « Della Valle » superbe ! J’avais déjà trouvé, que la robe de Lady Gaga, pour l’intronisation de Biden, était très inspirée des robes du Maître des oiseaux inséparables du génie.

AAAAAAAh… Franck Sorbier quand tu nous tiens ! Tu nous emmènes dans ton monde et attires avec toi l’ensemble des créateurs de la Fashion Week de Paris, et surtout ceux qui sont en manque d’inspiration, et qui viennent comme des chacals de la couture posthume, sucer l’origine du monde du point de feston. Tu racontes, depuis des années, un poème magnifique qui, entre couleurs et mystères, donne l’insaisissable envie aux autres, et ceux-ci dénués de Spiritus (lisez esprit divin), tentent en vain sur ton dos un turlupinage pour transformer le champagne en eau de Seltz.

Dans ce champs de cristal tinte la résonnance du plagiat. J’entends le cri des fleurs sous mes pas, comme le réveil musical de l’errance et du murmure froissé sorti de la soie fripée qui est le prélude avant l’aube de la vidéo de Dior, qui annonce le velours glacé d’une furie en chaleur, aphone de nymphes et de couture et qui cherchera encore le romantisme que le Maître Sorbier impose depuis si longtemps.

Voici le dénommé plagieur, un Daniel Roseberry qui ne se « Creuse » pas la tête, Texan de son état, passé par les mains expertes de Thom Browne qui lui a appris que la plus petite prison du monde était son cerveau, car il n’y a juste qu’une cellule, et si l’intelligence était faite de pluie il serait le désert des tatas de Mongolie.

Anonymode