Intitulée « Negotiating Olfactory and Sensory Experiences in Cultural Heritage Practice and Research » (Négocier les expériences olfactives et sensorielles dans la pratique et la recherche en matière de patrimoine culturel), l’initiative utilise l’intelligence artificielle pour étudier l’importance des parfums et de l’odorat afin de mieux comprendre comment les odeurs ont façonné les traditions ainsi que notre monde. Bref, des bas du cul qui se prennent pour des Grands d’Espagne.
Des experts en intelligence « mais artificielle », dans le domaine du langage et de la peinture, apprendront à l’ordinateur à reconnaître les mots et les événements liés aux odeurs dans les textes et les images. Ensuite, des experts du web sémantiques et des historiens de la culture constitueront des archives des odeurs et de leurs significations, qui seront accessibles au public en ligne. Vous pourriez retrouver les odeurs des Bimbos de la Fashion Week en menstruation, ou celle des Officiers SS après leurs orgies ou encore l’odeur de Jacques de Bâcher après une conversation avec Karl sur la peinture de « l’Origine du Monde » de Courbet, une seine de génies des quatre pattes.
On peut imaginer les odeurs des toilettes de Marcel Duchamp, « pet à son ânes », et les personnes aveugles, par exemple, pourront entrer en contact avec le patrimoine de la peinture grâce à leur odorat. Les odeurs disparaissent à l’heure où nous parlons, nous dit la société. Il est donc important de les sauvegarder. Enfin, l’odeur du « Silence des Agneaux » méritera la note de « Ovins sur vingt « . Voilà quelques uns qui n’ont jamais pris le métro à 18 heure, car nous aimerions bien que certaines odeurs disparaissent de notre environnement.
Anonymode