Et certains, dans ces soirées, sont comme la mode Française, ils vissent une ampoule pour éclairer Paris et pas besoin de beaucoup d’ouvriers. En réalité, il ne suffit que d’un seul pour tenir l’ampoule, car l’organisation pense que le monde tourne autour d’elle.
Une soirée chez Pierre-Jean « Franc-Charançon », une bien petite bête, au Palais Julienne de légumes ainsi que Leroy’s du Business Club, plus Leroys Merlin d’ailleurs plus qu’autre chose ! Un groupe de nature moyenne qui aspire au grand sans pouvoir l’atteindre et qui fuie la vulgarité sans pouvoir lui échapper. Cela aurait pu être au Palais du laid, et j’aurai alors bu du petit « lait » pour cet article, et brocardé cette soirée organisée par le blond Polnareff avec une poignée de célébrités pour fêter le lancement, d’un rien vaut mieux que deux tu l’auras.
La Baronne Von Téton, à mes côtés, habillée d’un manteau de guépard, me susurre à l’oreille : « j’adore les panthiires de la cape de Napoléon » étant elle-même une vieille panthère sur le retour où ses griffes au bout des doigts prolongés d’ongles surdimensionnés m’ont lacéré le bras tout au long de la soirée. Bref, une soirée inexistante qui n’est que le fruit de mon imagination, mais qui sait, la fiction souvent dépasse la réalité. Le philistin aime éblouir il aime être ébloui, voilà ce qui explique qu’il crée et que se crée autour de lui un monde de mensonge et de tromperie.
Anonymode