Pourtant, la protection du patrimoine et des marques contre la contrefaçon avait été claironnée aux actionnaires du plus grand groupe de luxe au monde, mais, qui peut protéger sa marque aujourd’hui ? Avec les revendeurs de « second hand », la vente sur l’internet et tous les supports de ventes mondiaux de Knock-off organisés par la Chine qui viennent alimenter le marché de l’occasion ? Et ne parlons pas des clientes qui s’y mettent pour arrondir leur fin de mois. Les marques sont soumises à toute sorte de tortures et personne ne peut l’empêcher même pas le Seigneur et son homme de Tolède.
La contrefaçon règne en maître sur les marchés parallèles de la planète comme un sésame ouvre-toi. « Alibaba et ses quarante voleurs » s’activent à grand coût de promotion mondiale. Vous pouvez trouver la marque LV n’importe où sur l’ensemble de la planète. D’ailleurs, regardez le sac à main de votre femme de ménage qui vient travailler avec son « speedy » acheté pour noël au « Kilo Shop » du coin de Barbès. Parfois, celui-ci lui est donné par la Vicomtesse comme étrenne pour bonniche qui d’ailleurs, s’empresse de le revendre à prix d’or sur l’internet à ses cousines portugaises.
Vous pouvez dépenser plus de 100 millions de dollars en promotion et en publicité, cela n’empêchera pas que petit à petit la marque qui est diffusée à un échelon jamais atteint, je parle de la dimension cosmique, va finalement perdre de sa valeur.
Ainsi les fils et les filles des concierges de nos parents, les « Hidalgo Portugais », arborent ces symboles sociaux comme pour nous dire : « vous voyez, nous sommes sortis de notre condition ». Aucun remède, même de cheval, ne pourra aujourd’hui sauver cette descente vertigineuse aux enfers de Dante, mais, peu importe, car le Seigneur a déjà une autre cible : la muséification de ses marques, qui elle resteront confidentielles, et son empire immobilier… Mais, cela est une autre histoire.
FM
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