Cependant, la Chambre Syndicale étudierait l’idée d’assouplir le tissu, déjà très mou, des exigences. Elle trouvera l’excuse d’un monde en évolution, et prendra certainement la Wintour, qui déclarait, il y a quelques jours, sur France Inter, qu’elle était journaliste pour finalement n’être qu’une Marie-Madeleine, que plus personne ne veut, compte tenu de sa date de péremption largement dépassée pour un « faux cil ».
Le ralentissement général du luxe, provoqué par les marques, elles-mêmes, repose sur le mécanisme suivant : entre plus de journaliste pour reporter, et seulement un simulacre de people, qui viennent juste pour se montrer. Ne parlons pas en plus du trafic Parisien cauchemardesque. Je me souviens des oppositions quand Jacques Mouclier voulait regrouper tout le monde en un point central de la capitale au Louvres. À l’époque, les Bergé et autres florentins avaient tout fait pour casser le projet qui aurait été aujourd’hui plus que pertinent. Les visionnaires ne sont jamais récompensés à leur juste valeur, pire encore, on les fait disparaitre d’un coup de baguette maléfique.
« La haute couture se porte bien », déclare l’homme de Tolède, ce Rastignac de la mode atteint de cécité mentale. Son idée est de rentrer plus de maisons en Haute Couture, et surtout celles que le seigneur des Arnault aura avalé. Donc, de l’école qu’ils ont fait disparaitre dans ce géant vert sur la Seine, ils choisiront, en toute démocratie, mais sans le peuple, les couturiers de demain.
Et après mettre tapé, la série télévisée sur Lagerfeld, qui montre que c’est Pierre Bergé qui a tout décidé, alors qu’il hurlait avec les loups : « la Haute Couture est morte », et allait Rive Gauche monter du prêt-à-porter de luxe, attestant l’idée que la mode est ainsi. Elle redéfinit toujours ses contours pour sa propre histoire en fonction des égos, pour des petits arrangements en famille qui obligent toujours.
FM