Les gens en vogue et les « flop fringant » vous diront demain : « somptueuses, fascinantes, amples », Mais, ces robes, on les retrouve dans les collections de nombreux musées du monde entier, elles ont un nom spécifique, on les appelait robes de cour, ou robes de cadavre, c’est selon la tenue d’apparat des cours européennes du XVIIIe siècle, elles symbolisaient le rang social, la richesse et le pouvoir, cela n’a pas beaucoup changé. La broderie anglaise règne en maitre » de Granville » ou en britannique de Burberry que le seigneur veut mettre dans son escarcelle.
C’est Louis XIV, le Roi-Soleil, qui a contribué à sa conception vers 1680. Elle se compose d’un corsage rigide baleiné lacé dans le dos, d’une jupe crinoline et de manches séparées ; elle ramène sa fraise, la Maria. Elle comprenait également une traîne portée soit à la taille, soit tombant des épaules, mais la Maria préfère sans traine pour admirer l’origine de monde de « courbette », une visite sous les robes des filles, un must.
Finalement, c’était un vide infini ce jour au Musée Rodin, sans promesse ni retour, où chaque passage est une agonie, chaque battement de mode une litanie de douleurs. Les ombres se transforment en monstres sans forme, nous traînant dans les recoins de l’âme, prêt à engloutir la moindre lueur. Écrasé sous la masse de l’absurde qui hurle, et où l’on peut entendre l’intérieur déchirant d’une pensée d’incertitude.
FM