jeudi 6 février 2020

SEXE SUROPTIMISÉ J’ADIOR

Dans une société où l’optimisation fait loi, nous cherchons toujours le mieux et le meilleur. Parfois, celui-ci se transforme en une recherche presque surréaliste. Voici l’histoire du sexe de nos jours qui, d’ailleurs, n’est pas très différent de celui d’hier dans son principe. Nous avons fait de notre vie une recherche perpétuelle pour le pire et le meilleur : optimiser pour pouvoir nous donner un maximum de jouissance en un minimum de temps. 

Ce plaisir immédiat, qu’il soit sexuel ou plaisir de consommation à outrance, rend nos vies enchaînées comme à une drogue beaucoup plus sournoise que les vrais produits chimiques vendus. C’est toujours intéressant de voir mes copains de plus de cinquante ans avec leur sexe friend Russo, Polono, Hongroise, venir dîner à la maison avec leur trente ans de différence. Vous l’aurez compris, elles ne sont pas là pour philosopher mais pour optimiser le mâle qui va leur fournir un maximum de confort pour un minimum de travail par jour. Elles sont inventives sexuellement, efficaces et elles optimisent leur sexualité pour favoriser les rentrées d’argent. 

Les mâles, quant à eux, après un divorce difficile, arborent leur nouvel objet du désir qui leur fait découvrir à la cinquantaine une jouissance qu’ils n’avaient jamais connu auparavant ou si peu. 
En réalité, cette recherche de l’optimisation et de la jouissance, c’est la recherche de l’éternelle jeunesse. Autrefois où les lupanars existaient, les hommes allaient au bordel pour faire avec ses Dames, dites de mauvaise vie, ce qu’ils ne voulaient pas faire avec leur femme. Vous voyez que notre société n’a pas beaucoup changé ! Le bordel avait, en plus, une vertu : les pères emmenaient leur fils se faire déniaiser par une pro, garantissant ainsi une évolution de la sexualité de leur enfant jusqu’à nos jours. L’enjeu est une recherche du bien, du bon et de l’efficace. 


Nous sommes soumis à cette dictature permanente du supra bon, du supra luxe et du supra optimisé. Mais, la question n’est-elle pas : vivons-nous mieux notre sexualité aujourd’hui qu’hier ?

Anonymode