dimanche 1 mars 2020

PACO RABANNE MAILLE QUI M'AILLE

Des chevalières en cotte de maille flashy : non, nous ne sommes pas à Domrémy et n'allons pas bouté les Anglais hors de la conciergerie. Un lieu probablement choisit avec justesse par Julien Dossena, vu mes voisines qui ne détonent pas avec les concierges de la rue St-Denis non loin de là.

Mais, le message de Paco Rabanne est devenu grunge dans un tourbillon de chevalerie. Voilà une plongée dans le Royaume de France avec un mixte de tenues de pasteur anglican. Ce sont les créatures magiques que Julien Dossena a évoqué avec sa collection automnale pour Paco Rabanne. Ce Breton de trente huit ans offre une cérémonie d'un chic puissant, avec des cuirs brillants d'influence militaire aux robes de mousseline de soie brodées de fils métalliques.

Il a insufflé une nouvelle vie à la cotte de maille, mais il est vrai qu'il n'y a que Maille qui m'aille. La maison montre une femme Indienne, Esquimau et Russe des steppes de l'Asie centrale ; un melting pot baigné dans l'âge médiéval de la haute culture qui irait très bien dans notre temps. Seule ombre au tableau la présence de la Wintour à côté de Nicolas Ghesquière de Vuitton après l’Élysée, un signe peut-être !

Anonymode