Guillaume Henry propose une mode débordante de volumes et de couleurs, le style Latino Roumain. Le Seigneur pensera lui à la touche slave pour flatter son pote Poutine. Focalisé sur le flower power afin de paupériser la marque du dandy Jean Alexandre Patou, déjà amputée de son parfum « Joy ». Les options prisent semblaient infinies comme celle d’une Renault quatre de base, non pas en raison d’un excès de styles mais plutôt à cause des superpositions de frou-frou et des options qu’on pouvait lui rajouter.
Coupes osées avec embellissements de broderies et accessoires qui auraient certainement plu au génie des « quatre pattes » Nicolae Ceaușescu. Voilà sa quatrième collection depuis qu’il a rejoint LVMH « Mouette and Psy », pour relancer la maison fondée en 1914. « J’aime l’idée de faire un menu à la carte » dit-il. Cette idée où l’on peut prendre les choses dans leur forme la plus simple, et où on peut opter pour une silhouette maximaliste ». Un menu à la carte pour des clientes qui ne vont plus au restaurant depuis maintenant plus d’un an, une image subliminale sans aucun doute !
Le sujet, s’il parait beau en soi, ne suggère rien, il manque d’imperfection dirait le Libanais le plus connu de France. Vestes et pantalons de costumes élégants aux motifs fantasques inspirés des imprimés de Michel Goma. Espérons que cela ne gomme pas sa prestation ! Cols en forme de fraise redéfinis et amovibles en dentelle et guipure, corsages en tricot comme base et longues jupes en jersey plissé pour la circonstance.
Henry a réuni de riches ingrédients pour les passionnés de mode, diront les journaux, à la solde du Seigneur des Arnault, mais moi n’ayant pas besoin de subsister, en vérité, je vous le dis, cette collection ne m’attire pas, et la comtesse me rétorque que « c’est comme son soutien-gorge, cette collection ne sert à rien », et si tu shazams celle-ci il est probable qu’apparaisse une lunette… celle de Vespasien.Anonymode
