Faut-il distinguer la mort sociale hideuse de la mort donnée par la main du seigneur des Arnault ? Cette mort à visage de bête si inhumaine ?
Du luxe au prêt-à-porter, de plus en plus de marques proposent désormais à la vente leurs « archives » à leur clientèle. Après les ventes privées, les boutiques éphémères ou les capsules, voilà une nouvelle tendance qui vient s’ajouter aux marottes des accros de la mode et au cashflow des maisons.
Les ventes d’archives (enfin qu’ils disent) permettent aux enseignes de gérer au mieux leurs stocks et leurs éventuels surplus, mais aussi d’éviter la destruction d’invendus. En fait, la vraie raison, c’est de s’affranchir d’un calendrier de ventes plus classique et de plus en plus anachronique ou de moins en moins pertinent.
Ainsi, les soldes sont « plutôt attendues par les consommateurs de masse », Bref la plèbe et des archives pour une affaire de connaisseurs, c’est-à-dire, « des consommateurs qui suivent la marque, qui la connaissent, mais ne sont pas forcément des clients et attendent patiemment ces moments de vente bradée pour s’offrir une des pièces. La fièvre acheteuse va encore frapper. Bienvenue dans le monde merveilleux de ma mode.
FM