C’est la France des privilèges, celle qui, jadis, avait été obligée de se faire couper la tête, comme une blessure que les autres s’infligeaient volontairement. La Fashion Week de la discrimination, celle qui vous empêche de faire votre métier, adoubant des bimbos comme journaliste au détriment des plumes, et si vous n’êtes ni fils de famille, ni courtisan pour un quatre pattes de la soumission, il vous faudra ramer pour atteindre la rive, car cette vague, vous repoussera inlassablement au large des rivages du luxe.
C’est la Fashion des dandys vieillissants qui croient faire partie de ce monde alors que la mode ce sont les autres. La Fashion des muses en plastique, plus rapporteuses d’ailleurs que reporteurs.
La Fashion de la déréglementation ; celle qui influence la météo en détruisant la planète au profit d’un petit nombre, celle de l’argent qui tourne toujours plus vite. La fashion des sangsues qui grappillent la gloire des autres pour elles-mêmes, car elles sont pour la plupart des artistes ratés. La fashion attachée à leurs vassaux toujours plus vagaux comme un malaise, parce qu’il faut que tout change pour que rien ne change, un moment de présent entaché, à jamais, au futur.
FM