En rendant hommage à Cristóbal Balenciaga, la prétention de Luis, originaire du pays de Antoni Gaudí, est sans limites. Jeune protégé de Riccardo Tisci, appelé aussi poussière d’ange ou neveu, comme on dit dans la mode. Il est issu d’une famille espagnole traditionnelle, et cela n’a pas dû être facile.
Avec ses vestes de matador portées avec des strings en dentelle pour exciter le taureau, des mantilles devenues robes transparentes, des jupons bouffants portées sous les fesses pour bimbos exclusivement, et des robes virginales translucides pour femmes « verges » des soirées d’Harvey Weinstein.
Si Federico Garcia Lorca était encore vivant, il aurait dit : “la mode est une école de larmes et de rire, une tribune libre où l’on peut défendre des morales anciennes ou équivoques, pour une poésie du corps qui descend dans la rue.” Vous aimez les roses lubriques, les lys dévergondés certes, nous comprenons cela, mais sachez qu’en bon Torquemada de la mode et Vespasien des lupanars, vous prenez appui sur Balenciaga et c’est bien honteux ! La Ligue, dont vous êtes l’épouvantail, ne s’exerce qu’au détriment des faibles et des idiots. Bienvenue dans la Fashion Week de Paris.
FM