La haute couture, c’est un peu comme cette vieille duchesse qui déguste son thé dans une porcelaine de Limoge qui n’est pas bien dans son assiette. Pamela, elle, c’est plutôt cette tante excentrique qui débarque en tongs à un mariage chic, et qui finit la soirée à danser sur la table avec le DJ. Mélangez ces deux mondes pour essayer de moderniser cette institution, mais c’est comme mettre du caviar dans un burger : personne n’aurait osé, mais finalement… pourquoi pas ! Le seigneur a fait bien pire.
Et la voilà donc, notre Pamela, jouant à fond le jeu : tailleur Dior, voilette chic et posture de dame de la haute. Enfin… jusqu’à ce qu’elle accessoirise le tout avec un sac noir de J’aDior à 57 dollars « made in Italie » inapproprié. Elle est là pour s’amuser, pas pour réciter du Baudelaire, la bimbo, et quand elle passe devant les photographes, elle ne peut pas s’en empêcher : un petit geste style « ralenti Baywatch », comme pour rappeler à tout le monde que dans la haute couture, il y a toujours l’esprit du va-et-vient de la marée des backrooms de la capitale.
Les critiques de mode sont en PLS : d’un côté, ils saluent l’audace du Seigneur, et de l’autre, ils se demandent si la Fashion Week se transforme en « poule party » chez « Leonardo Di Carpaccio ». Mais, Pamela, elle, s’en fiche. Elle est là pour casser les codes, et se renfloue en même temps. Honnêtement, elle en avait bien besoin. Alors, champagne, talons hauts et « fous rires » sur les podiums : vive Pamela, et vive la mode et ces puceaux de la pensée.
FM