vendredi 31 janvier 2020

ZIAD NAKAD FILS D’ASTRAIA

Pour mes détracteurs, je ne prends seulement que la dictée de l’histoire, car, hors du temps, les créations de ce couturier défient les galaxies avec des robes spectaculaires qui transportent les femmes dans un rêve. Comme des constellations au velours bleu du soir qui fixeraient les étoiles sur du tulle argenté au firmament de la mode, pour enivrer la nuit d’une douce transparence  sublime. Ziad Nakad éveille les rêves les plus profonds et avec ses coloris pastels, champagne, argent et rouge soleil qui rougeoient dans l’infini, il nous transforme l’âme en un volcan qui s’impose à nous en créant le chaos dans notre imaginaire. 

Ce fils spirituel d’Elie Saab crée pour les princesses les plus riches d’Europe, et Libanais, de son état, il nous raconte les contes des mille et une nuits, en éclairant la mode comme Aladin de sa lampe merveilleuse.

Des rivières généreuses de broderies et de pierres précieuses, ultra-féminines, des robes fourreaux des plus sexy parées de drapés spectaculaires, un vestiaire précieux pour sa galaxie comme pour honorer les étoiles de son Orient natal.

Je les nomme par leur doux et mystérieux nom, Pégase, Cassiopée, Andromède et bien d’autres, qui brillent éblouissants la majesté du lieu, et quand le jour décline, et que l’ombre qui descend sur Paris se fait plus profond, l’Astraía, qui veut dire « fille d’étoiles », progéniture de Zeus et Thémissa, transforme notre âme pour devenir des  voyeurs invétérés.

Anonymode